Une AVS plus flexible et toujours solidaire

S’il est un thème peu évoqué jusqu’ici dans la campagne sur la prévoyance vieillesse, c’est celui de la retraite à la carte. Il y a 46 ans de cela, à peine élue au Conseil national, j’avais déposé un postulat demandant l’introduction de la flexibilité de l’âge de la retraite. Je pensais à mon père, en pleine forme à l’âge de 65 ans, qui avait reçu un coup de vieux en même temps que sa première AVS.

Je pensais aussi aux femmes et aux hommes, épuisés par une pénible vie de labeur, qui ne pouvaient s’offrir le luxe d’une retraite prématurée. Les années passant, je considérais ma proposition, appuyée à l’époque par le conseiller fédéral Hans-Peter Tschudi, comme enterrée.

Or le projet Prévoyance vieillesse 2020 fait un grand pas dans le sens que je souhaitais : départ anticipé à la retraite sans une trop grande diminution de la rente et possibilité de diminuer progressivement son temps de travail. Il faudra aller plus loin à mon sens, mais c’est un bon début.

Même si la réforme ne répond pas à toutes mes attentes, je me réjouis également qu’elle renforce le premier pilier de notre assurance vieillesse, le seul pilier basé sur la solidarité. C’est pourquoi je voterai OUI le 24 septembre

Gabrielle Nanchen, a. conseillère nationale

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